Présentation
Un univers sépare la cantate italienne de la cantate sacrée d’un Johann Sebastian Bach. Durant toute l’époque baroque, la cantate a été un lieu d’exploration pour les compositeurs d’opéra qui pouvaient écrire des formes musicales plus réduites sans sacrifier à la bravoure vocale et au charme. Damien Guillon, chanteur et claveciniste, chef unanimement loué pour son interprétation de Bach, prouve que spiritualité et virtuosité ne sont pas incompatibles. Dans ces trois cantates de Scarlatti et Vivaldi, il nous fait partager ce qui dans les salons vénitiens, faisait se pâmer la noblesse de l’époque. Une forme musicale tombée en désuétude mais que Guillon, comme ses collègues Jaroussky ou Cencic, a eu à cœur de remettre à l’honneur.
« La voix de Damien Guillon, tout d’abord, ferme, douce et magnifiquement projetée sur toute l’étendue, s’éploie avec une aisance et un naturel époustouflants. »
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