Présentation
Desperado sans foi ni loi ou forte tête persécutée par un État policier et raciste ?
Le second procès de Pierre Goldman, en 1976, divise la France : le militant d’extrême gauche est rejugé pour quatre braquages, dont l’un s’est soldé par deux morts. Il nie toute implication dans cette dernière affaire. En choisissant de rejouer ce huis-clos judiciaire, Cédric Kahn s’inscrit avec une force tranquille dans le si délicat genre du film de procès. Il exhume aussi une boîte noire des passions, convulsions et scissions françaises, bien au-delà des seules années 70.