Présentation
Yeux outrés et gueules ouvertes, les Bacchantes s’ébattent, en tension entre harmonie et démesure, sagesse et sauvagerie, idée et sensualité. Ici sans genre assigné, ces êtres hybrides dévoués au culte de Dionysos puisent dans la tragédie d’Euripide l’immuable dilemme humain. Mouvements mécanisés, faces grimaçantes, sur un dub remixé par les trompettes et percussions live ou sur un Boléro de Ravel, ils dansent et leur délire dégorge nos passions enfouies. Marlene Monteiro Freitas crée des figures équivoques et engendre des états ambigus. La chorégraphe cap-verdienne [Festival À Corps 2015 D’Ivoire et chair – les statues souffrent aussi] travaille une danse expressionniste qui, par la métamorphose et l’outrance, fonde une fête carnavalesque, un envoûtant exutoire.
Horaires / lieux
Dans les médias
Menant le bal, la chorégraphe cap-verdienne donne libre cours à sa fantaisie débridée dans une composition dadaïste hilarante.
Télérama