Toujours à la recherche d’un corps démultiplié, transmetteur sensible et siège des tensions, le Festival À Corps se pose plus que jamais comme un agitateur d’esthétiques. Dans un grand décloisonnement des genres et disciplines, les énergies des artistes y croisent celles des amateurs et étudiants, particulièrement aiguisées par ces temps complexes. Pris dans les secousses d’une époque hantée par l’urgence, danseurs, performeurs, comédiens, musiciens et chercheurs répondent avec un coup d’avance, dans un excès de sensualité ou de violence, de poésie, d’inventions ou d’exultations réjouissantes. Un concentré de vivant et d’audaces !