Présentation
Le Sisyphe du mât chinois
Montera, montera pas ? Tiendra, tiendra pas ? Sur un sol en mille morceaux bricolés, Nicolas Fraiseau s’escrime à dresser un mât chinois en kit. Suspendus à cette délicate tentative, nous assistons à un numéro en état de catastrophe permanente. Il y a du Keaton dans cet art burlesque de la chute. Du Sisyphe dans cet acharnement à recommencer coûte que coûte face à cet agrès tout aussi hostile que complice. Ponctuée d’une pluie d’accidents, la performance réside dans la simplicité d’un geste — ériger son mât — porté jusqu’à la méditation. Ce premier numéro solo a été imaginé avec Christophe Huysman, metteur en scène des Hommes penchés avec qui il partage le goût de la fragilité.
Horaires / lieux
Dans les médias
Avec presque rien, Nicolas Fraiseau dit la coexistence de la peur et du courage. La beauté du jeu.
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