Présentation
Entre 1990 et 1991, l’écrivain, critique photo et photographe Hervé Guibert tourne, sur proposition d’une productrice de TF1, un documentaire dans lequel, comme dans toute son œuvre, il se prend lui-même pour sujet. Il va mourir du sida. Il filme et commente son corps malade, entre médecins et masseurs, les doutes solitaires, les exercices contre la fonte des muscles, mais aussi la beauté sereine sur l’Ile d’Elbe. Monté par Maureen Mazurek après la mort de l’auteur, le film a pour sujets le corps, désirant et souffrant, l’amour, la beauté, la liberté de vivre et de mourir, et l’écriture. Il livre le testament audiovisuel d’une génération entière.