Présentation
« Sans permission », Ana Morales danse et évoque l’histoire d’un père, exilé de Séville à Barcelone. L’Andalousie coulait dans les veines de la bailaora avant même qu’elle vienne y étudier le flamenco. Accompagnée du danseur José Manuel Álvarez et de trois musiciens au chant, à la guitare et aux machines, l’étoile montante crée une pièce sur la mémoire, la solitude et la relation à l’homme. Sensuelle et combative, au corps compact, vêtue d’une robe à volants ou d’un costume masculin, elle interroge les codes du genre à travers une danse à la fois technique et narrative, d’une rare expressivité. Complice d’Andrés Marín, consacrée meilleure danseuse à la biennale de Séville en 2018, Ana Morales signe une œuvre intime, intense.
Horaires / lieux
Dans les médias
Œuvre sculpturale, sensuelle, très expressive, fidèle à la tradition et sobrement contemporaine.
Le Figaro